À la fin de leur formation, les étudiantes et étudiants des programmes en action et en animation culturelle possèdent des compétences diversifiées qui leur permettent d’animer des groupes, de travailler au développement culturel, de promouvoir la démocratisation de la culture et de prendre en charge toutes les étapes nécessaires à la mise sur pied d’une initiative culturelle.
La grande majorité des diplômées et diplômés du baccalauréat obtiennent un emploi rapidement à la fin de leurs études, au sein de divers réseaux publics et privés. Leur insertion sur le marché du travail est notamment facilitée par un stage obligatoire de 600 heures en troisième année. En effet, l’enquête Relance, menée par l’UQAM auprès des personnes diplômées du baccalauréat des cohortes de 1999 à 2004, révèle que près du quart des diplômées et diplômés dénichent leur premier emploi grâce à ce stage.
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Exemples d’organismes où les diplômés travaillent :
Le réseau culturel artistique
Ce réseau comprend tous les paliers et les secteurs du ministère des Affaires culturelles, les organismes régionaux de la culture (CRC), les institutions culturelles de toutes sortes à caractère publique, parapublique ou privé : musées et écomusées, galeries d’art, centres culturels, salles de spectacles, les associations à vocation culturelle et les regroupements et associations d’artistes, etc.
Le réseau du mouvement communautaire
Ce réseau comprend en premier lieu les associations issues des milieux populaires, les associations de défense des droits de groupes sociaux défavorisés (chômeurs, personnes ayant des problèmes de santé mentale, itinérants, etc.), les organismes communautaires qui favorisent la prise en charge et la créativité de diverses communautés (ethnies, personnes âgées, jeunes, femmes), mais aussi les organismes intermédiaires mis sur pied par le ministère des Affaires sociales, les Régies régionales de santé et les CLSC.
Le réseau des médias
Ce réseau comprend tous les secteurs des communications de masse et des industries culturelles (journaux, radio, télévision, cinéma, les réseaux informatiques, etc.), les organismes privés de communication, des relations publiques et de promotion, les divers paliers du ministère de la Culture et des Communications, les différents regroupements professionnels et de défense des droits des travailleurs impliqués dans ce secteur ainsi que les médias communautaires et alternatifs.
Le réseau du loisir socioculturel
Ce réseau inclut la variété infinie des formes de loisir autres que sportives (loisirs scientifiques, littéraires, civiques, tourisme culturel, etc.) qui se pratiquent dans notre société, les multiples associations, fédérations et événements qui font la promotion de ces formes de loisirs, les loisirs socioculturels dans les municipalités, dans les écoles (secondaires et cégep en particulier), dans les organismes sociaux privés, les différent paliers du ministères des Loisirs, etc.
Le réseau des événements culturels et des festivals
Ce réseau inclut l’ensemble des événements culturels et des festivals partout au Québec, les événements de quartiers et des institutions, les festivals de mise en valeur des produits du terroir, les festivals de musique, de cinéma, d’art, de biens culturels et d’alimentation, les grands festivals internationaux et les associations, les entreprises et les partenariats qui organisent ces événements.